Volta par Fun Factory
Dans le cadre d’une collaboration assez inattendue, la compagnie Fun Factory m’a envoyé un paquet contenant entre autres le Volta en novembre passé et, aux premiers abords, j’ai eu beaucoup de difficulté à l’apprécier, et ce malgré la très grande qualité du produit.
C’est à partir d’hier soir que je me suis enfin sentie prête à vous faire part de mes impressions sur le Volta, après avoir passé une des rares soirées où je suis seule à la maison en tête à tête avec le jouet, mon lubrifiant à l’huile de cacao, mon huile de plaisir infusée au CBD et d’un film bien chaud. En prenant le temps et en mettant les efforts pour que ça marche pour moi, ça a vraiment payé et je n’ai presque que du bon à vous relater aujourd’hui !
Description du gadget
Le Volta est un vibrateur de silicone mat et de plastiques ABS conçu et fabriqué en Allemagne, comme tous les jouets innovateurs de la compagnie Fun Factory. Il me fait vibrer à l’aide de 6 intensités et de 6 rythmes (patterns) qui font se trémousser à toute allure ses extrémités. Il fait 18,9 cm de longueur et 4,7 cm de diamètre à son plus large, c’est un vibrateur externe qui peut être utilisé sur tous les types de parties. La compagnie ne genre pas ses jouets et elle fait même une très bonne job d’expliquer plusieurs façons d’utiliser les produits en tenant compte des différences corporelles. Le Volta est un gadget submersible, alors woohoo sous l’eau est plus que possible ! Il est compatible avec les lubes à base d’eau et d’huile, bien que l’utilisation de lubrifiant à base d’huile peut annuler sa garantie de 2 ans (faut faire attention à ça). Pour le nettoyer, il suffit d’eau chaude et de savon doux doux doux.
Le jouet se recharge à l’aide d’un fil USB aimanté qui vient avec le gadget, et qui semble être de très bonne qualité, et qui tient très bien en place à sur sa base en plus d’avoir une lumière rouge qui s’allume dès qu’il est branché dans un port. Pour avoir fait le test et avoir tout chronométré, ça prend environ 5 h 30 pour que la batterie du Volta soit pleine, et ce en partant d’un jouet qui est vide au point de ne pas du tout s’allumer. Pour savoir où en est notre charge, les trois boutons du jouet clignotent à des moments différents. Le bouton « - » clignote de 0-33 %, le « + » clignote de 33-66 % et le « FUN » clignote de 66-99 %. Les lumières s’éteignent quand on est à 100 % de batterie. Et avec cette charge pleine, le Volta a environ 1 h 15 consécutif d’autonomie.

Ce gadget est vendu à $189 CA en bleu (petrol), rose (blackberry), noir et orange (vitamin). Il est très souvent en rupture de stock sur le site de Fun Factory, mais il est aussi disponible en noir chez CAYA et en bleu petrol chez Spectrum boutique. Ça n’est, d’après moi, pas un jouet budget friendly et son prix le rend peu accessible, faque vous pouvez vous imaginer pourquoi j’étais si excitée d’apprendre que la compagnie a accepté de m’en envoyer un gratuitement !
Appréciation
J’ai demandé à Fun Factory de m’envoyer le Volta de couleur vitaminée parce que ce jouet m’intriguait et sa simple vue me faisait plaisir, en plus d’être d’une teinte particulièrement flash sans être rose. Les premières fois que je l’ai utilisé, j’ai eu beaucoup de difficulté à l’apprécier, car la vibration était alors pour moi trop imprécise et je n’arrivais pas à me rendre bien loin dans mon fun. Avec un petit peu de recul, je me trouve pas mal impatiente, et je crois que c’est entre autres parce que je me suis habituée à la facilité que j’ai d’orgasmer avec un jouet à succion (parfois même juste par réponse corporelle à la stimulation). J’avais oublié que chaque nouvelle forme de gadget sexu nécessite de l’exploration et de l’adaptation pour être réellement agréable. Mais quel·le inspecteur·ice je fais, vous me direz ! Faut dire que j’ai des moments plus rugueux que d’autres.
Après être passée par-dessus ma déception initiale, j’ai pris sur moi et j’ai continué de tester le jouet lors de mes quelques moments de solitudes, et je peux vous dire que c’est un gadget qui a des vibrations profondes, comme je les aime, et sa forme le rend super versatile. Les deux trucs de base que j’aime le plus du design du Volta, sont la poignée pour le tenir et les boutons de commande. La poignée à la base dans laquelle je peux glisser le doigt de mon choix rend la manipulation tellement facile et plaisante en plus d’être parfaitement alignée pour que je puisse, avec mon pouce, naviguer les modes par les boutons.
Par rapport aux boutons et aux modes de navigation, j’ai noté plusieurs aspects que je trouve particulièrement positifs. Premièrement, ils sont bien en relief et ils sont facilement identifiables par les symboles qui les marquent, ce qui rend la navigation des thèmes simple. Ensuite, ça prend moins d’une seconde d’appui sur le bouton « FUN » pour ouvrir ou pour fermer le jouet, ce que je vois très rarement comme la plupart des autres vibrateurs ont un délai d’environ 3 secondes pour faire de même. À ce jour, je ne savais pas que je préférais de loin qu’un gadget s’allume et s’éteigne en un seul clic, c’est une révélation ! Je comprends tout de même que ça peut être un enjeu si on préfère que ça ne s’allume pas aussi aisément, par exemple, quand on le transporte vers d’autres horizons ou quand on partage notre chambre avec d’autres personnes (un genre de butt dial de vibro). C’est d’ailleurs pourquoi un autre truc que j’adore est le travel lock, ou verrouillage de voyage, qui se fait en deux secondes en pressant simultanément le « FUN » et le « - ». Et le dernier aspect chouette est que le bouton « + » est situé vers le haut quand on dirige le Volta vers nos propres parties, ce qui fait le plus de sens pour moi, comparé à tous les autres gadgets dont j’ai l’impression que les boutons sont dans le mauvais sens.

Si vous avez lu mes autres critiques de vibrateurs, comme celle du petit ThrillMe, vous savez probablement que je DÉTESTE les patterns de vibration, comparé aux intensités de vibration que j’aime beaucoup. Eh bien, je ne sais pas si c’est parce que Fun Factory les appelle des rhythms plutôt que des patterns, cette fois je ne dis pas non ! Jusqu’à hier, alors que je continuais mes expérimentations, je ne m’étais presque jamais rendue jusqu’au niveau de vibration où ça se met à buzzer à différents rythmes, mais j’ai fait l’effort pour la cause de vouloir offrir un critique complète. Comme ça m’était attendu, les modes ne m’allumaient pas du tout au départ, mais j’ai décidé de les essayer au moment où je sentais que j’allais venir, et OH MY GODE j’ai trouvé ce que je dois essayer avec tous les vibros à l’avenir ! C’était tellement cool ! Ce que ça fait pour mon orgasme peut être un petit peu comparé à du edging* intermittent sur de très courtes durées. Je ne sais pas si ça a du sens, mais, en gros, en changeant d’une vibration constante à un rythme de vague qui monte et descend, l’orgasme que j’ai eu venait aussi par petites vagues et a pu durer plus longtemps qu’à l’habitude (avant que mon corps n’en puisse plus). C’est vraiment une découverte pour moi qui croyait que je n’aimerais jamais ce genre de mode de vibrations !
De plus, la navigation des intensités de vibration et des rythmes est vraiment satisfaisante. En allumant le Volta, il commence à vibrer à son intensité 3sur6, alors il y a place à diminuer ou augmenter au choix pour le départ. En pesant sur « + » après la 6e intensité viennent les différents rythmes, et une fois qu’on est dans cette catégorie, on tourne en rond à l’infini dans les patterns en continuant de peser sur « + ». Mais là la twist c’est que, peu importe où on est rendu dans cette roulade, dès qu’on appuie sur le « - », on retourne dans la catégorie des intensités de vibration (aka on est pu dans les patterns). Je comprends aussi si mes explications ne sont pas très claires, mais en gros ça veut dire qu’on a pas à « refaire le tour » des styles de vibrations pour retourner à notre intensité de choix si on est juste passé tout droit dans l'effervescence du moment. Lia nerd sexu que je suis est complètement mindblown.
L’utilisation qu’on peut faire du Volta et de sa forme funky est super intéressante parce que ça peut autant être utilisé sur une vulve, sur un pénis sur everything inbetween, sur des mamelons, avec partenaire·e ou sans, etc. ! Personnellement, j’en ai fait l’utilisation seulement avec moi-même et j’ai trouvé que de placer les languettes de chaque côté de mon clito est ce qui me fait le plus mousser, surtout si je fais des mouvements de haut en bas en faisant varier la pression sur mes parties. Je n’ai plus beaucoup de jouets dont la vibration est concentrée dans un bout aussi pointu que ceux du Volta, alors c’est assez spécial d’essayer de trouver des façons de le placer qui ne sont pas trop sensibles ou trop concentrées. Je dis ça parce que j’ai plutôt l’habitude de gadgets dont l’embout est large, comme certains wands, et que la sensation n’est pas du tout la même et peut être désagréable par moments.
Il est important pour moi de mentionner le fait que ce jouet est particulièrement dispendieux pour ce qu’il peut sembler offrir, et que je comprends que ça en fait un gadget plutôt inaccessible. Le prix du Volta est, d’après moi, justifié par sa grande qualité de manufacture ainsi que par l’endroit où il est conçu et fabriqué, c’est-à-dire en Allemagne, par des artisan·es de produits de plaisirs magnifiques et performants. Cela fait des jouets Fun Factory des articles de luxe, des investissements pour son propre plaisir. De plus, chacun de leurs jouets à moteur vient avec une garantie de 2 ans.
Conclusion
C’est un gadget qui parfois ressemble à une fleur et parfois à une langue de serpent qui m’a tout à fait charmée à retardement ! Je peux recommander ce vibrateur à toute personne qui, pour une chose, aime les vibrations et, bien que ça ne soit pas mutuellement exclusif, c’est un merveilleux gadget pour les personnes qui n’aiment pas la pénétration. Ça peut faire un jouet génial à s’offrir à plusieurs joyeux·ses luron·ne·s en relation, mais il reste important de considérer qu’il peut être nettoyé, mais on ne peut pas garantir qu’il est complètement stérilisable. Le Volta est facile à manier, à recharger et à nettoyer, ce qui le rend plutôt accessible quant à son utilisation sur soi et sur autrui.
Plus que j’en parle, que je l’analyse et que je l’utilise, plus je l’aime. Les derniers mois furent compliqués pour moi côté crossette (à cause du stress, entre autres) et ça me fait le plus grand bien d’avoir pu me trouver quelques moments pour jouer avec ce merveilleux gadget orange flash. Je vous souhaite, cher·ère·s membre du lectorat adoré, de vous trouver des moments de fourberie tels qu’ils vous rappellent, à vous aussi, l’importance que devrait avoir le plaisir au quotidien. #LePlaisirEstPolitique
Marika
elle / ielle
* L'edging est une pratique sexuelle qui permet de retarder l'orgasme.
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